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Temple japonais Temple japonais

Incroyables kamis, les dieux et esprits japonais

Incroyables kamis, les dieux et esprits japonais de la mythologie japonaise shinto

Plus de 8 millions de divinités japonaises

Sanctuaire Inari Taisha Mae à Kyoto

Sanctuaire Inari Taisha Mae à Kyoto

Au pays du Soleil-Levant, un dieu est appelé "kami" ( 神 ).

Ce sont des esprits divins qui sont étroitement liés à la mythologie japonaise ainsi qu'à la religion shintō (ou "shintoïsme").

En tout, on a plus de 8 000 000 de kamis au Japon.

Dans la culture traditionnelle japonaise, ce nombre est synonyme d'infini.

Des représentations de ces kamis sont exposées dans des sanctuaires, des monuments historiques et dans la culture populaire.

Plusieurs histoires et légendes passionnantes tournent autour des kamis.

Découvrez les origines et l'histoire des kamis, ainsi que les aventures incroyables de quelques-uns d'entre eux.

Origine et histoire des kamis

Histoire et origine des kamis

Histoire et origine des kamis

Temple Inari à Kyoto

Temple Inari à Kyoto

Jinmu, premier empereur du Japon et le Yatagarasu, corbeau mythologique à trois pattes (domaine public)

Jinmu, premier empereur du Japon et le Yatagarasu, corbeau mythologique à trois pattes (domaine public)

Jinmu et le corbeau Yatagarasu

Jinmu et le corbeau Yatagarasu

Plus ancienne religion du Japon, le shintoïsme et la croyance pour les kamis remontent à la période Yayoi, plus précisément 200 ans avant Jésus-Christ.

Il n'existe ni fondateur ni écritures sacrées officielles à propos des kamis et, pourtant on sait qu'ils sont axés sur la pureté et le respect de la nature et des ancêtres.

Sans règles et rituels stricts, le shintō japonais est un mode de vie axé sur la moralité et les valeurs. Il met l'accent sur les vertus personnelles, notamment la loyauté et l'honnêteté.

Le but des adeptes du shintō est d'atteindre un "coeur de vérité" ou "makoto no kokoro".

Le shintoïsme a été la seule religion japonaise pendant longtemps, et ce, bien avant l'avènement du bouddhisme au Japon.
L'apparition de ce dernier a eu un grand impact sur le shintoïsme et il offre plus de structures ainsi que des rituels qui n'existaient pas dans le shintoïsme.

À cette époque, la spiritualité japonaise historique a reçu le nom de shintoïsme dans l'objectif de différencier les deux religions.
Bien ancrés dans leurs valeurs et traditions, beaucoup de Japonais n'ont pas pu vraiment quitter le shintoïsme pour le bouddhisme.

C'est ainsi que bon nombre de Japonais ont décidé de pratiquer les deux religions.

Il a été affirmé par la mythologie shintoïste ancienne que l'empereur Jinmu était un descendant de la déesse Amaterasu (déesse du soleil, on en parle plus bas ;).

Jinmu, ou Jimmu ( 神武天皇, Jinmu Tennō ), le tout premier empereur du Japon, naquit le 13 février 711 (soit le 1er jour de la nouvelle année chinoise) avant Jésus-Christ.

Fondateur mythique du pays du Soleil-Levant, il est considéré comme un descendant de la déesse shintō Amaterasu, son arrière-arrière-grand-mère.

Son père est Ugayafukiaezu, le petit-fils d’Amaterasu. Ugayafukiaezu était un enfant de Hoori, le fils de Ninigi-no-Mikoto, envoyé par Amaterasu pour gouverner la terre (Ashihara no Nakatsukuni, censé être l'équivalent du Japon), et de Toyotama-hime, une fille du dieu Ryūjin, le dragon de la mer.

Eh oui, les généalogies sont toujours assez souvent complexes, même chez les dieux ! ;)

Tous les empereurs qui sont arrivés après Jinmu furent considérés comme descendants d'Amaterasu, étant donné qu'il s'agissait d'une monarchie.

Devenu une religion d'État du Japon au cours de la période Meiji (1868-1912), le shintoïsme a finalement été séparé du bouddhisme tout en mettant l'accent sur la divinité de l'empereur.

Il faut remonter après la Seconde Guerre mondiale pour remarquer que le bouddhisme a gagné plus de terrain que le shintoïsme auprès de l'État.

Forcé de renoncer à son titre de divinité et dépouillé d'une partie de son pouvoir, l'empereur du Japon n'est désormais plus considéré comme une entité divine...

La mythologie autour des dieux japonais

Temple à Kanazawa, préfecture d'Ishikawa

Temple à Kanazawa, préfecture d'Ishikawa

Rituel de purification par l'eau avant d'entrer dans un temple japonais

Rituel de purification par l'eau avant d'entrer dans un temple japonais

La vénération pour les esprits censés résider dans des lieux d'une grande beauté naturelle, des phénomènes météorologiques et certains animaux, remonte au moins au 1er millénaire avant notre ère dans l'ancien Japon.

Ajoutez à cela les groupes :
- des dieux shintō,
- des héros,
- des ancêtres de la famille,
- ainsi que des bodhisattvas assimilés au bouddhisme,
et on a un nombre presque illimité de kamis !

Tous les kamis ont en commun leurs quatre mitama (esprits ou natures) dont l'un peut prédominer selon les circonstances :

- aramitama (sauvage ou rugueux),

- nigimitama (doux, qui soutient la vie),

- kushimatama (merveilleux),

- et sakimitama (nourrissant).

Cette division souligne qu'un kami peut être capable à la fois de bien et de mal.

Malgré leur grand nombre, les kamis peuvent être classés en différentes catégories.

Il existe différentes approches de catégorisation, certains savants utilisent la fonction du kami, d'autres leur nature (eau, feu etc.).

Les 3 types de kamis

Les différents types de kamis

Les différents types de kamis

Fondée sur la croyance selon laquelle chaque être vivant ou objet est animé par un esprit, la religion animiste et polythéiste du shintoïsme soutient l'existence de plusieurs dieux.

On y découvre une myriade de kamis qui sont regroupés en 3 grandes classes :

- les kamis créateurs,

- les kamis célestes,

- et les kamis terrestres.

Les kamis créateurs sont des divinités apparues d'elles-mêmes et sans géniteurs.
Ils sont généralement appelés Kotoamatsukami.

Les kamis célestes, quant à eux, sont immortels et vivent dans la haute plaine du paradis.
Ils sont encore appelés Amatsukanami.

Quant aux derniers, les kamis terrestres, ils sont comme les humains et sont mortels.
Également appelés les Kunitsukami, certains d'entre eux descendent de Ninigi.

Précisons que le Ninigi, petit-fils de la déesse du soleil Amaterasu, est l’arrière-grand-père de Jinmu, premier empereur du Japon. Il est le premier kami arrivé sur terre.

Au total, 300 kamis sont mentionnés dans le Kojiki.
Ce dernier est un ouvrage de référence des mythes fondateurs sur lequel le shintoïsme se base, un peu comme le Nihon.

Parmi ces 300 kamis, voici les plus connus.

Les 15 kamis japonais les plus célèbres

Souhaits et prières aux kamis sur tablettes en bois, au sanctuaire Komikado-Jinja à Narita

Souhaits et prières aux kamis sur tablettes en bois, au sanctuaire Komikado-Jinja à Narita

Dans la religion shintoïste, kami est un terme universel qui signifie dieu, esprit, mortel divinisé, ancêtre, phénomène naturel et pouvoir surnaturel.

Tous ces kamis peuvent influencer la vie quotidienne des Japonais et sont donc vénérés, reçoivent des offrandes, sont sollicités pour leur aide et, dans certains cas, sollicités pour leurs compétences en divination.

Les kamis sont attirés par la pureté - à la fois physique et spirituelle - et repoussés par son manque, y compris la disharmonie.

Les kamis sont particulièrement associés à la nature et peuvent être présents sur des sites tels que les montagnes, les cascades, les arbres et les rochers de forme inhabituelle.

C'est notamment pour cette raison qu'il y aurait plus de 8 millions de kamis, un nombre appelé yaoyorozu-no-kamigami.

De nombreux kamis sont connus à l'échelle nationale, mais un grand nombre appartiennent uniquement à de petites communautés rurales, et chaque famille a son propre kami ancestral.

Voici les 15 kamis les plus importants pour les Japonais !

Izanagi et Izanami, dieux japonais de la création

Les dieux japonais créateurs Izanagi et Izanami créant la terre avec leur lance (de Kobayashi Eitaku, 1885 - domaine public)

Les dieux japonais créateurs Izanagi et Izanami créant la terre avec leur lance (de Kobayashi Eitaku, 1885 - domaine public)

Yomotsu Hirasaka, les portes de Yomi le pays des ténèbres, à Higashiizumo, préfecture de Shimane sur l'île de Honshū (ChiefHira / CC BY-SA 3.0)

Yomotsu Hirasaka, les portes de Yomi le pays des ténèbres, à Higashiizumo, préfecture de Shimane sur l'île de Honshū (ChiefHira / CC BY-SA 3.0)

Au commencement des commencements il y eut un couple.

On pourrait traduire littéralement leurs noms japonais complets par :

- Izanagi no Mikoto "Celui qui invite",

- et Izanami no Mikoto "Celle qui invite".

Ce sont les divinités centrales (kamis) dans le mythe de la création japonaise.

Ils étaient la huitième paire de dieux frère et sœur à apparaître après que le ciel et la terre se soient séparés du chaos.

En se tenant debout sur le pont flottant du ciel et en remuant l'océan primitif avec une lance céleste ornée de bijoux, raconte-t-on, ils ont créé la première masse continentale ; la première terre ferme habitable.

Ces deux dieux ont décidé qu'ils souhaitaient s'unir - souvent interprété comme un mariage - mais leur première tentative d'union sexuelle a abouti à un enfant déformé, Hiruko ("enfant sangsue", connu dans la mythologie shintō plus tard comme le dieu Ebisu), et ils l'ont abandonné dans un bateau à la dérive…

Attribuant l'erreur à une faute rituelle de la part d'Izanami, qui, en tant que femme, n'aurait jamais dû parler en premier (!), ils recommencèrent et créèrent de nombreuses îles et divinités.

En donnant naissance au dieu du feu, Kagutsuchi (ou Homusubi), Izanami fut mortellement brûlée et se réfugia à Yomi, le pays des ténèbres.
Izanagi, affligé par le chagrin
, la suivit là-bas, mais elle avait mangé la nourriture de cet endroit et ne pouvait pas partir. Elle se fâcha quand il alluma un feu et pu voir le corps de sa déesse pourri et couvert d'asticots.
Izanagi, horrifié, s'enfuit, accompagné d’une foule de femmes, et Izanami elle-même se lança à sa poursuite.

En atteignant l'entrée de Yomi, Izanagi y plaça une pierre, scellant ainsi la prison d’Izanami et brisant leur union.

Izanagi se baigna alors dans la mer pour se purifier du contact avec les morts. Pendant qu'il se baignait, un certain nombre de divinités virent le jour.

Dans la religion shintō, le bain d'Izanagi est considéré comme la fondation du harai, des pratiques rituelles importantes de purification.

★ Izanagi dans la culture japonaise populaire

L'histoire d'Izanagi est bien connue et il apparaît souvent dans la culture populaire :

- Izanagi est l'homonyme d'une ancienne plaque tectonique qui a été remplacée il y a 60 millions d'années dans le Pacifique,

- Izanagi est le nom d'un genjutsu (technique d'illusion) qui empêche les blessures dans le manga / anime Naruto. En fin de compte, son utilisation abusive conduit à la destruction du clan Uchida,

- Izanagi semble relativement inchangé par rapport à ses origines mythiques dans les pages de Marvel Comics,

- Izanagi est un démon de la série de jeux vidéo Megami Tensei, apparaissant le plus en évidence dans Persona 4,

- dans le jeu Destiny 2, Izanagi's Burden est un puissant fusil de sniper.

Amaterasu, déesse japonaise du soleil

Amaterasu déesse japonaise du soleil sortant de sa grotte, gravure japonaise sur bois du 19ème siècle par Shunsai Toshimasa (domaine public)

Amaterasu déesse japonaise du soleil sortant de sa grotte, gravure japonaise sur bois du 19ème siècle par Shunsai Toshimasa (domaine public)

Amaterasu, déesse japonaise du soleil représentée par un loup blanc dans le jeu vidéo Ōkami © Capcom

Amaterasu, déesse japonaise du soleil représentée par un loup blanc dans le jeu vidéo Ōkami © Capcom

La carte Amaterasu du jeu Yu-Gi-Oh!™

La carte Amaterasu du jeu Yu-Gi-Oh!™

Également appelée la déesse du soleil, Amaterasu ( 天照 ) est sans aucun doute la plus adorée dans la religion shintō.

Née de l'œil gauche d'Izanagi ( イザナギ ) au moment de son bain purificateur à sa sortie de Yomi (le pays des ténèbres).

De son nom complet Amaterasu Ōmikami, signifiant "la grande divinité illuminant le ciel", la déesse céleste du soleil dont la famille impériale japonaise revendique la descendance, est une divinité shintō incontournable.

Face aux fortes revendications d’Amaterasu pour régner sur les cieux, son père Izanagi lui donna un collier et la plaça en charge de Takamagahara ("haute plaine céleste"), pour régner sur la demeure de tous les kamis.

Le principal lieu de culte d'Amaterasu est le Grand Sanctuaire d'Ise, le plus important sanctuaire shintō au Japon.

Elle s'y manifeste dans un miroir qui est l'un des trois trésors impériaux du Japon, les deux autres étant le collier d'Amaterasu et l’épée de Susanoo.

★ Amaterasu dans la culture japonaise populaire

Amaterasu apparaît régulièrement dans la culture populaire, notamment :

- dans la célèbre série de jeux vidéo Ōkami, où elle est bannie sur Terre et prend la forme d'un loup blanc.
Cette forme d'Amaterasu apparaît dans de multiples adaptations, notamment Marvel vs Capcom 3,

- dans le manga Naruto, où un puissant jutsu (combattant ninja) appelé Amaterasu brûle ses victimes dans le néant,

- dans le jeu vidéo SMITE, où elle apparaît comme un personnage jouable,

- dans le Yu-Gi-Oh! Jeu de cartes, où elle apparaît comme une carte puissante,

- dans la série télévisée Stargate SG-1, où Amaterasu est un Seigneur du système Goa’uld qui recherche la paix avec l'humanité,

- dans le roman Giles Goat-Boy, où les Japonais sont appelés les Amaterasu. Dans cette histoire, les Amaterasu ont été mangés par WESCAC pendant la deuxième émeute de Campus, un événement qui sert de métaphore pour la Seconde Guerre mondiale et les bombardements atomiques,

- dans le célèbre manga Urusei Yatsura, où une version satirique du conte de la grotte est racontée. Dans cette version, Amaterasu est enfermé dans la grotte après la danse obscène au lieu d'être relâchée.

Tsukuyomi, dieu japonais de la lune

Le kami Tsukuyomi, dieu japonais de la lune dans la mythologie japonaise

Le kami Tsukuyomi, dieu japonais de la lune dans la mythologie japonaise

Tsukuyomi dans Final Fantasy XIV

Tsukuyomi dans Final Fantasy XIV

C’est le dieu japonais de la lune, né de l'œil droit d'Izanagi, également au moment de son bain purificateur.

Tsukiyomi ( 月読 ) est donc le frère d'Amaterasu.

Tsukuyomi-no-Mikoto est une fière divinité de l'ordre et de la beauté.

Beau et serein, il croit en l'ordre et au respect des conventions établies, et les applique chaque fois qu'il le peut. Son application de ces idéaux s'étend au point qu'il est prêt à tuer pour maintenir l'ordre, bien que le meurtre soit une violation de la règle dans la cour céleste.

Ainsi, la stricte adhésion de Tsukuyomi à l’étiquette est relativement ironique : pour la faire respecter, il est prêt à la briser.

Bien que la lune soit souvent considérée comme belle et digne d'être vue, Tsukuyomi lui-même est considéré comme une figure négative du folklore shintō et japonais.

Cela ne l'empêche cependant pas d'avoir des sanctuaires, comme celui de Matsunoo-taisha à Kyoto.

Ancien mari de la déesse du soleil Amaterasu, d'après une légende c'est à la suite d'une dispute que ces deux frère et soeur de la Lune et du Soleil se sont à jamais séparés, mais Tsukuyomi passe l'éternité à la pourchasser dans le ciel (vous imaginez...).

Selon certaines interprétations, Tsukuyomi pourrait être l'ancêtre de la famille impériale japonaise.

★ Tsukuyomi dans la culture japonaise populaire

Tsukuyomi apparaît dans la culture populaire sous plusieurs formes, notamment :

- dans le manga shōnen Naruto, où Tsukuyomi est une technique puissante utilisée par les détenteurs du Sharingan, par opposition à la technique Amaterasu,

- dans le jeu de rôle Final Fantasy XIV, où Tsukuyomi sert curieusement de combat de boss féminin,

- dans le jeu vidéo de rôle Chou Super Robot Wars, où Tsukuyomi est à la fois une divinité et un méchant créé par les adorateurs de Tsukuyomi,

- en tant que titre d'un anime, Tsukuyomi : Moon Phase. Bien que le spectacle porte le nom de Tsukuyomi, en réalité, cela n'a rien à voir avec lui.

Susanoo, dieu japonais de la tempête

Susanoo martyrisant sa soeur Amaterasu par jalousie (San Diego Museum of Art  - CC BY-NC-ND)

Susanoo martyrisant sa soeur Amaterasu par jalousie (San Diego Museum of Art - CC BY-NC-ND)

Susanoo et le dragon Orochi dans la province de Koshi (par Utagawa Kuniyoshi - domaine public)

Susanoo et le dragon Orochi dans la province de Koshi (par Utagawa Kuniyoshi - domaine public)

C'est un autre frère de la déesse Amaterasu et du dieu Tsukuyomi.

Susanoo ( 素戔嗚命/須佐之男命 ), le dernier-né, est le résultat de l'appendice nasal d'Izanagi au moment de son bain purificateur après son passage à Yomi.

Pour la petite histoire, Susanoo, ce dieu un peu têtu et chaotique, s'exila dans la province d'Izumo pour gouverner cette plaine maritime, où il devint célèbre après avoir combattu avec l'épée Kusanagi-no-Tsurugi (l'équivalent de la célèbre Excalibur pour la civilisation celtique) le dangereux dragon Orochi 🐉

Au moment de rejoindre la région d'Izumo, Susanoo, contestant le droit divin de sa sœur aînée (Amaterasu) à régner, lui dit au revoir, et en guise d'entente ils "produisirent" des enfants ensemble, "de bonne foi" dit-on, elle en mâchant et en crachant des morceaux de l'épée qu'il lui avait donnée, et lui en faisant de même avec ses bijoux (le fameux collier).

Susanoo, fou de jalousie du pouvoir de sa sœur, changea d'attitude et commença alors à se comporter très grossièrement, brisant les séparations des rizières, souillant la demeure de sa sœur, et finalement en jetant un cheval écorché dans son atelier de tissage... (ses emportements sont cocasses et multiples)

Indignée (et on la comprend), Amaterasu se retira en signe de protestation dans une grotte, et les ténèbres s'abattirent sur le monde.

★ Susanoo dans la culture japonaise populaire

Susanoo et des références à ce dieu apparaissent régulièrement dans la culture populaire, notamment :

- dans Naruto, où un Susanoo est un avatar créé par un chakra de ninja, incarné pour se battre pour eux, une compétence disponible uniquement pour les détenteurs du Sharingan,

- dans BlazBlue, où Susanoo est le véritable vaisseau de Yuki Terumi, un guerrier foudroyant,

- dans Final Fantasy XIV, où Susanoo est le premier primal disponible pour se battre,

- dans un vieil anime, traduit par "Le Petit Prince et le dragon à huit têtes", qui adapte l'histoire de Susanoo et Orochi.

Hachiman, dieu japonais de la guerre, de la divination et de la culture

Hachiman, dieu japonais de la guerre, la divination et la culture

Hachiman, dieu japonais de la guerre, la divination et la culture

Autrefois prié et vénéré pour l'agriculture et la pêche, le dieu de la guerre Hachiman est représenté par un pigeon, et considéré comme le protecteur du Japon.

Hachiman est réputé pour avoir envoyé le kamikaze ou "vent divin" qui a dispersé à deux reprises les flottes d'invasion du souverain mongol Kublai Khan au 13ème siècle de notre ère et qui a valu à Hachiman le titre de protecteur du Japon.

Dans le croisement typique vu dans le shintō et le bouddhisme dans l'ancien Japon, Hachiman est également considéré :

- comme un bodhisattva (en sanskrit "celui dont le but est l'éveil", dans le bouddhisme, "bodhi" celui qui cherche l'éveil, donc un individu en voie de devenir bouddha),

- et un protecteur des temples.

Le dieu était et continue d'être vénéré dans des milliers de sanctuaires des deux confessions à travers le pays, y compris le sanctuaire Todaiji à Nara et Hachiman à Kamakura.

Omoikane, dieu japonais de la sagesse et de l’intelligence

Omoikane, kami de la sagesse et de l'intelligence

Omoikane, kami de la sagesse et de l'intelligence

Le nom Omoikane ( 思兼 ) se compose de "omoi" (qui signifie discrétion) et "kane" (qui signifie combiner).

Il est considéré comme le maître du conseil avisé et est associé à la sagesse et à la réflexion.

Souvent convoqué parmi les kamis, la divinité de l'intelligence Omoikane a pour rôle de trouver des solutions.

On dit qu'Omoikane est l'enfant de Takamimusubi (le dieu de l'agriculture).

Il est aussi appelé Tokoyo ("le pays perpétuel").

Ainsi, le nom représente un dieu qui manie discrétion et diplomatie.

Omoikane est une forme déifiée de pensée, d'intellect et de sagesse. On peut dire qu'Omoikane est la perle de la sagesse à Takamagahara (plaine du haut ciel).

L'épisode le plus célèbre d'Omoikane se situe à l'époque d'Iwato-gakure (la cachette d'Amaterasu, la déesse du soleil, dans la grotte céleste), pendant laquelle il a œuvré avec sagesse pour faire sortir Amaterasu de la grotte rocheuse.

Sarutahiko, dieu japonais de la terre

Sarutahiko, dieu japonais de la terre

Sarutahiko, dieu japonais de la terre

Très puissant, on reconnaît Sarutahiko (サルタヒコ) grâce à son long nez.

Considéré comme le roi de la terre, il gouverne et protège le chemin reliant la terre au ciel.

Également orthographié Saruta-hiko, il est, dans la mythologie japonaise, une divinité terrestre qui s'est offerte comme guide au petit-fils divin Ninigi, quand il est descendu pour prendre en charge la terre.

Son éclat pendant qu'il attendait au carrefour était si grand qu'il a atteint le ciel, et la déesse Ame-no-Uzume (voir plus bas) a été envoyée pour demander qui il était et pourquoi il attendait. Les deux sont souvent associés dans l'art populaire.

Sarutahiko est très populaire et vénéré parmi les adeptes du shintō comme un dieu du "carrefour", comme un exemple de service loyal envers l'empereur et comme une incarnation de la sexualité masculine.

Il est représenté comme ayant un visage rouge, un énorme nez saillant (qui a une signification phallique) et de grands yeux ronds.

Inari, déesse japonaise de la prospérité, du riz, du thé et des renards

Un homme face à l'apparition d'Inari, la déesse japonaise des renards

Un homme face à l'apparition d'Inari, la déesse japonaise des renards

Grand sanctuaire Fushimi Inari-taisha de la déesse Inari à Kyoto

Grand sanctuaire Fushimi Inari-taisha de la déesse Inari à Kyoto

Figurines kitsune (renards) de la déesse Inari

Figurines kitsune (renards) de la déesse Inari

Inari ( 稲荷 ) est associée à la culture des rizières et bénéficie d'une grande popularité dans la culture japonaise.

Elle est surtout vénérée par les paysans pour la moisson et la fertilité des terres.

Symbole de prospérité, ce kami japonais :
- de la prospérité,
- de l'agriculture en particulier du riz,
- du commerce,
- de l'industrie et de la forge,
est aussi une entité protectrice pour les femmes.

Divinité complexe avec de nombreux visages, largement vénérée dans tout le Japon, Inari est diversement appelée homme, femme et androgyne, selon le contexte.

Bien que le rôle d'Inari ait changé au fil du temps, elle est populaire dans tout le Japon depuis plus de mille ans.

Inari est peut-être la plus connue en raison de son association avec les renards, appelés kitsune, qui agissent en tant que messagers d'Inari et reçoivent une protection en retour.

★ Inari dans la culture japonaise populaire

Inari et ses liens avec les kitsune (renards) en font un personnage apprécié dans la culture populaire japonaise :

- dans la série Persona, un spin-off de la plus grande série de jeux vidéo Megami Tensei, Inari est un personnage de Yusuke Kitagawa, qui apparaît dans un masque et une queue de renard,

- dans les univers du jeu de rôle World of Darkness, les kitsune apparaissent à la fois dans le classique World of Darkness et dans la suite Chronicles of Darkness. Dans cette dernière, ils changent de race dont les capacités viennent d'Inari et qui sont toutes au service d'Inari de différentes manières.

- dans la série manga Hyper Police, Sakura Bokuseiinmonzeninari est une policière kitsune,

- Kuzunoha, personnage éminent du folklore japonais, est un serviteur d'Inari et la mère d'Abe no Seimei (921-1005), le célèbre sorcier (onmyoji) de la période Heian,

- The End: Inari's Quest est un jeu vidéo où l'un des derniers renards se bat pour survivre dans un monde cyberpunk,

- le manga Inari, Konkon, Koi Iroha implique une fille nommée Fushimi Inari qui acquiert la capacité de se métamorphoser comme un kitsune et qui fait la volonté des dieux.

Raijin, dieu japonais de la foudre

Raijin ou Raiden, dieu japonais de la foudre (Tawaraya Sōtatsu - XVIIème siècle)

Raijin ou Raiden, dieu japonais de la foudre (Tawaraya Sōtatsu - XVIIème siècle)

Raiden dans le jeu vidéo Mortal Kombat (merci 4wearegamers)

Raiden dans le jeu vidéo Mortal Kombat (merci 4wearegamers)

Aussi appelé Raiden, ce dieu japonais équipé de tambours a la capacité de créer le tonnerre, les éclairs, la foudre et l’orage.

Apparaissant souvent aux côtés de son frère, Fujin, le dieu du vent, Raijin ( 雷神 ) laisse un sillage de chaos et de destruction.

Raijin est un être chaotique né de la mort qui apporte au monde des pluies vitales ainsi que le chaos et la destruction.

Il vole à travers le ciel sur des nuages sombres et jette des éclairs sur les habitants sans méfiance au-dessous.

Kami populaire malgré son lien avec la mort et la destruction, Raijin est souvent représenté dans l'imagerie shintoïste et bouddhiste, ainsi que dans la croyance populaire et l'art populaire.

Ce dieu de l'orage crée également des typhons pour empêcher l'invasion des Mongols (très pratiques, ces typhons).

★ Raijin dans la culture japonaise populaire

Raijin fait souvent des apparitions dans la culture populaire nippone, notamment :

- dans le manga / anime InuYasha, des créatures surnaturelles (yokai) qui ressemblent à Raijin et Fujin apparaissent plusieurs fois dans de grandes foules. Séparément, deux personnages appelés les Thunder Brothers ne ressemblent pas à Raijin et Fujin mais semblent avoir leurs capacités,

- dans le film d'animation Pom Poko, les illusions de Raijin et Fujin sont créées pour faire peur aux occupants des lieux de Tama Hills, qui sont plus amusés qu'effrayés.

- dans la série manga Naruto, Raijin et Fujin sont connus sous le nom de Legendary Stupid Brothers, une paire de ninja criminels,

- Raiden, dieu du tonnerre dans le jeu vidéo Mortal Kombat, a des pouvoirs basés sur ceux de Raijin,

- Raijin et Fujin apparaissent comme des laquais du personnage Seifer dans le jeu vidéo Final Fantasy VIII,

- le nom de Raijin, Raiden, est à la base du personnage de Raiden dans la série de jeux vidéo Metal Gear Solid,

- dans la série médiatique UltraMan, les personnages de Raijin et Fujin sont basés sur leurs homologues divins.

Fujin, dieu japonais du vent

Fujin, dieu japonais et son sac de vent

Fujin, dieu japonais et son sac de vent

Fujin dans le jeu vidéo Mortal Kombat

Fujin dans le jeu vidéo Mortal Kombat

Mi-humain, mi-démon, ni bon ni mauvais, bien qu'il apparaisse souvent comme une force destructrice, Fujin ( 風神 ) est le dieu japonais du vent, un démon populaire et terrifiant.

Son sac d'air déplace tous les vents du monde, et il est une force puissante de la nature aux côtés de son frère, le dieu du tonnerre Raijin.

Avec la peau verte et les cheveux roux-blanc ébouriffés par le vent, le visage monstrueux de Fujin ressemble à celui d'un ogre affamé aux yeux écarquillés et effrayés 👹

Il porte une peau de léopard et autour de ses épaules se trouve un grand sac d'air qu'il utilise pour se propulser à travers le monde, ce qui crée à leur tour les vents et les tempêtes du monde.

Fujin chevauche un nuage, représenté alternativement comme un nuage d'orage gris ou un cumulus duveteux.

Chacune de ses mains a quatre doigts, un par direction cardinale.

En tant que dieu japonais du vent, Fujin est toujours en mouvement et apparemment omniprésent, mais on dit qu'il est principalement visible pendant les tempêtes, en particulier les typhons puissants, où les vents peuvent abattre des arbres et détruire des maisons.

Bien que Fujin soit principalement considéré comme une force destructrice, il peut également être associé à des vents moins intenses, doux et rafraîchissants. Par conséquent, comparé à son frère Raijin, Fujin est un peu moins intense et plus "absurde" (dans le sens d'aléatoire).

★ Fujin dans la culture japonaise populaire

Bien qu'il ne soit pas aussi populaire que son frère Raijin, Fujin a également inspiré un certain nombre d'apparitions dans la culture pop japonaise :

- dans la série de jeux vidéo Mortal Kombat, Fujin est un dieu du vent qui se bat pour défendre Earth Realm contre l'invasion dans Mortal Kombat 4. Raiden apparaît également dans le jeu comme un dieu du tonnerre,

- dans le dessin animé pour enfants Let’s Go Luna !, Fujin apparaît comme un ami de Luna the Moon, un esprit filou dont le sac de vent crée une atmosphère venteuse autour de Tokyo pendant que les enfants explorent l’origami,

- dans le jeu vidéo Final Fantasy VIII, un personnage féminin nommé Fujin apparaît aux côtés d'un personnage masculin nommé Raijin. Ce sont tous les deux des intimidateurs,

- dans le manga Flame of Recca, une arme mystique appelée Fujin donne à un personnage le pouvoir de contrôler le vent.

Tenjin, dieu japonais des études, de l’apprentissage et de l’éducation

Tenjin, dieu japonais des études et de l'apprentissage (Sesshu - Musée d'art de la préfecture d'Okayama)

Tenjin, dieu japonais des études et de l'apprentissage (Sesshu - Musée d'art de la préfecture d'Okayama)

Ten ( 天 ) signifie "ciel" et jin ( 神 ) signifie "dieu" ou "divinité".

La signification originale de Tenjin ( 天神 ), divinité du ciel, est presque la même que celle de Raijin (dieu du tonnerre).

On retrouve ce dieu japonais des lettres dans le milieu étudiant, notamment lors des examens.

Il est aussi considéré comme le dieu japonais de la calligraphie.

Représenté par un bœuf, il incarne un érudit de l'époque Heian (794-1135).

Dans l'histoire japonaise, un certain Sugawara no Michizane, membre du gouvernement, fut victime au début du 10ème siècle des complots d'un rival, un membre de la famille Fujiwara.

Rétrogradé et exilé à Kyushu, il mourut en exil en 903. Immédiatement après, la capitale fut frappée par de fortes pluies et la foudre, et nombre des principaux membres de la famille Fujiwara moururent, tandis que les incendies provoqués par la foudre et les inondations détruisirent plusieurs de leurs résidences.

La cour de l'empereur conclut que les troubles avaient été causés par l'esprit en colère de Michizane et, pour l'apaiser, l'empereur restaura les bureaux de Michizane, brûla l'ordre officiel d'exil et ordonna que le poète soit adoré sous le nom de Tenjin, ce qui signifie la "divinité du ciel".

Un sanctuaire fut établi à Kitano, qui fut aussitôt élevé au premier rang des sanctuaires officiels, soutenu directement par le gouvernement.

Ame-no-Uzume, déesse japonaise de la joie

Ame-no-Uzume, déesse japonaise de la joie

Ame-no-Uzume, déesse japonaise de la joie

Ame-no-Uzume est la déesse japonaise de l'aube, connue pour sa gaieté, sa joie et son humour.

Réputée pour avoir inventé les arts de la scène, sa danse spontanée a autrefois sauvé le monde des ténèbres éternelles.

Epouse de Sarudahiko (le kami de la terre), Ame-no-Uzume est la déesse shintō de l'aube, maître de la fête, de l'humour et de la danse.

C'est un kami hautement positif.

Son ingéniosité (aidée d'Omoikane) a permis à l'ensemble des dieux de ramener au monde Amaterasu, la déesse du soleil, sauvant la terre de l'éternelle nuit d'hiver, et ramenant la lumière.

Divinité japonaise très populaire, Ame-no-Uzume, au visage toujours souriant, est représentée sur des masques utilisés lors des danses folkloriques ou des théâtres.

★ Ame-no-Uzume dans la culture japonaise populaire

On retrouve Ame-no-Uzume dans la culture nippone populaire, notamment :

- dans la franchise de jeux vidéo Megami Tensei et la série Persona en particulier, Ame-no-Uzume est souvent apparue comme un démon qu'on peut invoquer.

Ryujin, dieu japonais de la mer

Ryujin, dieu japonais de la mer

Ryujin, dieu japonais de la mer

Ryujin ( 龍神 ) (alias Ryu-o) est le roi dragon, le dieu de la mer et le maître des serpents dans la mythologie japonaise.

Ryujin est l'un des huit rois dragons issus à l'origine de la mythologie indienne via la Chine et la Corée.

Il est le seigneur de la mer et des serpents 🐍, qui peuvent être son avatar et qui étaient considérés par les anciens Japonais comme une forme de dragon.

Les serpents étaient également considérés comme les messagers de Ryujin et fournissent au roi dragon un lien avec le monde extérieur depuis sa résidence dans un palais sous la mer ou dans le lac d'un volcan éteint.

Les profondeurs du lac Biwa, au nord-est de Kyoto, sont souvent citées comme la maison de Ryujin.

Les serpents étaient associés à la mort et au tonnerre qui sont liés au rôle de Ryujin en tant que porteur de pluie et de tempêtes. On pensait que Ryujin apparaissait dans les rêves des gens et brièvement au moment du réveil.

Le dieu japonais de la mer a également une connaissance pratique de la médecine et des remèdes, en particulier ceux qui peuvent garantir une longue vie.
Enfin, le dieu est souvent lié au sujin, le petit kami de l'eau douce, des sources et des puits.

Avec ses bijoux magiques, il est responsable des marées, et il représente à la fois les périls et la générosité de la mer et était donc particulièrement pertinent pour une ancienne nation insulaire comme le Japon.

Ryujin est souvent associé ou considéré comme identique à Owatatsumi-no-kami, une autre divinité de l'eau mieux connue sous le nom de Watatsumi.

Ancêtre du premier empereur du Japon Jinmu, ce dragon règne sur la mer et les océans au Japon.
Les poissons 🐡, tortues, méduses et autres créatures vivantes dans la mer sont les serviteurs du dieu de la mer.

Suijin, esprits japonais de l’eau

Sanctuaire de Suijin sur la rivière Sumida (Utagawa Hiroshige, 1856)

Sanctuaire de Suijin sur la rivière Sumida (Utagawa Hiroshige, 1856)

L'eau est d'une importance cruciale dans l'agriculture, et la disponibilité et la qualité de l'eau peuvent signifier la vie ou la mort des agriculteurs (et des cultures, et populations...) en termes de volume de récolte.

En conséquence, les suijin ( 水神 ) ont naturellement été associés aux tanokami (dieux des rizières).

La plupart des suijin se trouvent vénérés sur les digues des canaux d'irrigation ou le long des rizières.

Dans certains cas, les suijin peuvent être retrouvés consacrés comme mikumari no kami (dieu de la distribution d'eau) aux sources des cours d'eau agricoles, auquel cas ils peuvent également être associés au yamanokami (dieu de la montagne).

En plus de leur lien avec l'eau utilisée dans l'agriculture, les suijin se retrouvent également vénérés près des sources d'eau utilisées dans la vie quotidienne, telles que les puits domestiques et les points de prélèvement d'eau.

Mais ils font également référence à une grande variété de créatures mythologiques et magiques trouvées dans les lacs, les étangs, les sources et les puits, y compris les serpents (serpents et dragons), les anguilles, les poissons, les tortues 🐢 et le kappa carnivore (monstre, génie ou diablotin d'eau).

Et vous, quel kami vous inspire ?

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